De l'importance du puceron mangé : l'influence du phénotype des espèces sur les cascades trophiques

Lorsque le prédateur se nourrit de l'herbivore, c'est la plante qui est en fête. Et si le mécanisme de cascade trophique n'était pas qu'une histoire d'espèce ? Une équipe notamment composée de chercheurs et chercheuses d’EDB (UMR CNRS/UPS/IRD) a démontré à quel point les variations de phénotypes au sein des espèces peuvent influer sur l'intensité des cascades trophiques. Comment ? En organisant un grand banquet sur des fèves des marais, avec comme invités spéciaux larves de coccinelles et de pucerons adaptées à la luzerne ou bien au trèfle.

A l'occasion de la publication des résultats dans la revue Ecology Letters, le CNRS a publié en juin 2020 une brève dans ses actualités intitulée Un puceron peut en cacher un autre. Lire l'article

Publication Sentis et al. (2020) - Ecology letters - Intraspecific difference among herbivore lineages and their host‐plant specialization drive the strength of trophic cascades.
Sentis, A., Bertram, R., Dardenne, N., Simon, J. C., Magro, A., Pujol, B., ... &Hemptinne, J. L. (2020). Intraspecific difference among herbivore lineages and their host‐plant specialization drive the strength of trophic cascades. Ecology letters, 23(8), 1242-1251.